Alioune Ndao dénonce la loi d’amnistie de 2024 : un instrument d’impunité ?
Alioune Ndao critique la loi d’amnistie de 2024 à l’Assemblée nationale : un instrument d’impunité ?
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Lors de son intervention à l’Assemblée nationale, le député du groupe Pastef, Alioune Ndao, a dénoncé la loi d’amnistie de 2024. Il estime que cette loi favorise l’impunité. Selon lui, elle protège certains individus sans répondre aux attentes de justice de la population.
Certains estiment que cette loi a permis la libération d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Mais Alioune Ndao a précisé qu’une amnistie doit être acceptée par tous les citoyens. « Ceux qui ont voté pour cette loi savaient qu’il serait difficile de l’abroger, car des pièges y ont été cachés », a-t-il expliqué.
Le député a salué l’initiative du député Amadou Ba (Pastef), auteur de la proposition de loi interprétative. Alioune Ndao a insisté sur la nécessité de clarifier le texte. Cela permettrait d’éviter les dérives possibles. Il a ajouté : « Nous savons que certaines forces de l’ordre étaient complices de nervis. Je demande à tous les députés de voter pour cette loi interprétative. »
Le débat autour de l’amnistie divise la classe politique. De nombreux partis dénoncent le manque de transparence de cette loi. Ils estiment qu’elle pourrait fragiliser l’unité nationale. D’autres, cependant, soutiennent qu’elle est un outil nécessaire à la paix et à la stabilité dans un contexte politique tendu.
La question de la justice et de la réconciliation nationale reste centrale. Certains jugent la loi d’amnistie indispensable pour la paix sociale. D’autres plaident pour une justice plus équitable, qui n’ignore pas les victimes de violations des droits humains.
