
Depuis toujours, les clients de Senelec ne cessent de déplorer la cherté de l’électricité, mais la société n’en a jamais eu cure. Les factures continuent de grimper, et les Sénégalais voient chaque mois leur budget énergétique fondre comme neige au soleil. Aujourd’hui, face à la montée de la contestation des consommateurs, la compagnie ne peut plus se boucher les oreilles. Les critiques pleuvent, sur les réseaux sociaux, dans les journaux et même dans les discussions de quartier.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Ainsi, Habib Sy, son PCA, est finalement monté au créneau pour reconnaître (enfin ?) la cherté de l’électricité, sans pareille en Afrique, ainsi que les problèmes liés au système Woyofal :
« Quand tout le monde dit que le coût de l’électricité est élevé, c’est qu’il est élevé. Je le reconnais. Et quand tout le monde signale des problèmes avec le Woyofal, c’est qu’il y a de vrais problèmes avec ce système. »
Cette reconnaissance tardive intervient après des années de silence et d’indifférence. Pourtant, pour de nombreux consommateurs, elle ne suffit pas. Les difficultés liées au Woyofal continuent d’affecter la qualité du service, avec des coupures fréquentes et des erreurs dans les factures.
Alors, que propose Senelec pour rectifier le tir ? Visiblement, le PCA n’a pas encore de solutions concrètes. Toutefois, pour restaurer la confiance, Habib Sy annonce une prochaine réunion destinée à améliorer la communication entre la société et ses clients.
Mdrr (en wolof : « tékh tékh ma réeeh »). Comme si une simple réunion allait résoudre les problèmes structurels et les frustrations accumulées ! Les consommateurs attendent désormais plus que des paroles : ils veulent des actions concrètes pour réduire le coût de l’électricité et fiabiliser le système Woyofal.
Sébé