
La RADDHO dénonce les expulsions de migrants en Mauritanie et appelle au respect des droits humains
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a exprimé son indignation face à l’arrestation et l’expulsion de centaines de migrants en situation irrégulière en Mauritanie. Ces migrants viennent de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, tels que le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, et la Guinée. Selon la RADDHO, ils subissent des traitements inhumains.
Les abus dénoncés par la RADDHO
Dans un communiqué, la RADDHO a dénoncé les abus subis par ces migrants. Ils sont notamment détenus dans des centres comme Robinet 10 et Le Ksar. Ces pratiques violent leurs droits fondamentaux. L’organisation exprime également des inquiétudes sur le respect des engagements internationaux de la Mauritanie concernant la protection des migrants.
Les autorités mauritaniennes réagissent
Malgré les critiques des organisations internationales, les autorités de la Mauritanie justifient ces expulsions comme une régulation nécessaire des flux migratoires. Elles affirment que cela permet de lutter contre le trafic de migrants. Cependant, cette approche a créé des tensions. Des migrants expulsés ont incendié un poste de police à Gogui Zemal, à la frontière avec le Mali.
Les obligations internationales de la Mauritanie
La RADDHO rappelle à la Mauritanie ses obligations internationales. Elle insiste sur la Convention des Nations Unies sur les droits des migrants. L’organisation appelle les autorités à respecter les droits humains des migrants, indépendamment de leur politique migratoire.
Appel à l’action des autorités sénégalaises
La RADDHO appelle aussi les autorités sénégalaises à prendre des mesures pour protéger leurs ressortissants. Elle leur demande de garantir des conditions de traitement dignes pour les migrants sénégalais.
Repenser les politiques migratoires
L’organisation invite tous les États africains à revoir leurs politiques migratoires. Elle propose de privilégier des approches respectueuses des droits humains. Les stratégies devraient viser l’intégration et la mobilité intra-africaine, au lieu de favoriser des actions répressives.
La nécessité de coopération régionale
Dans le contexte actuel des migrations africaines, marquées par des abus et des difficultés, la RADDHO appelle à une coopération régionale. Il est essentiel de gérer les flux migratoires de manière plus juste et humaine.