
Grève des travailleurs sénégalais de l’ASECNA : Revendications et Impact sur la Navigation Aérienne
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Les travailleurs sénégalais de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) entament une grève de 24 heures renouvelables à partir du 12 avril 2025. Ce mouvement a été initié par les syndicats membres de l’intersyndicale de la Représentation et de la direction générale de l’ASECNA. En conséquence, ils exigent une prise en charge immédiate de leurs revendications.
Revendications des Syndicats de l’ASECNA
Ainsi, les employés de l’ASECNA au Sénégal, tous corps de métiers confondus, formulent plusieurs demandes essentielles. En premier lieu, ils réclament :
- Le paiement intégral des arriérés de l’ISA : En effet, ils exigent le règlement immédiat de ces indemnités.
- Le versement mensuel régulier de l’ISA : De plus, ils demandent que cette indemnité soit versée de manière régulière chaque mois.
- L’intégration des augmentations de l’ISA dans les versements : Ils réclament aussi l’inclusion des augmentations récentes de l’ISA dans les paiements réguliers.
- Le renforcement des effectifs : En raison du sous-effectif actuel de contrôleurs aériens, ils appellent à l’embauche de nouveaux personnels afin de garantir la qualité des services.
Impact de la Grève sur les Vols au Sénégal
Durant la grève, tous les travailleurs sénégalais de l’ASECNA, dans tous les secteurs, cesseront leurs activités au sein de la Représentation et de la direction générale. Toutefois, un service minimum sera mis en place pour certains vols essentiels. Ces derniers incluent :
- Les vols des chefs d’État et de gouvernement.
- Les vols militaires.
- Les évacuations sanitaires et les vols humanitaires.
- Les opérations de recherche et de sauvetage.
Ouverture à la Discussion et Appel à la Résolution
Néanmoins, les syndicats de l’ASECNA restent ouverts à la discussion avec les autorités compétentes. Ils soulignent qu’une prise en compte rapide de leurs revendications est nécessaire. Dans le cas contraire, le mouvement pourrait se prolonger, avec un impact négatif sur la navigation aérienne dans la sous-région.