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Les déclarations d’Ayib Dafé et d’Abass Fall ont surpris.
Le premier accuse Aminata Touré de « recycler » d’anciens membres de BBY ou de l’APR.
Le second lui reproche d’accueillir des « insulteurs » dans la coalition DiomayePrésident.
Pour les partisans d’Aminata Touré, ces critiques reposent sur une lecture réductrice de la politique actuelle.
Elles montrent aussi un certain manque d’arguments.
Quand on n’a rien de solide à reprocher à une personnalité politique, on s’accroche souvent à des étiquettes faciles.

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Ces réponses viennent du camp d’Aminata « Mimi » Touré.
Lamine Sène, coordonnateur de Mimi-Thiès et membre de la coalition DiomayePrésident, estime que ces attaques relèvent d’une logique d’exclusion.
Selon lui, cette posture contredit les principes du pluralisme démocratique.

Pour M. Sène, une transition politique solide repose sur l’ouverture.
Elle ne se construit pas dans l’entre-soi idéologique.
Elle nécessite l’intégration d’acteurs divers, dès lors qu’ils partagent des valeurs communes.
Il juge d’ailleurs ironique que certains réclament l’ouverture quand cela les concerne, puis prônent la fermeture quand une autre figure rassemble plus largement.

Il critique aussi l’usage répété de la mémoire des martyrs dans ce débat.
Pour lui, cet argument joue uniquement sur l’émotion.
Il rappelle que ces martyrs se sont battus pour un espace politique plus libre et plus inclusif.
Ils ne se sont pas sacrifiés pour figer les positions ou limiter l’engagement citoyen.

À l’opposé de ces attitudes, ajoute-t-il, Aminata Touré reste constante dans la défense de l’État de droit.
Elle promeut une gouvernance éthique et une rigueur républicaine.
La dynamique qu’elle porte aujourd’hui s’appuie sur une méthode claire : élargir les compétences, renforcer la cohésion et structurer le projet politique.
Ce travail profond dérange, selon lui, ceux qui ne voient que la surface.

Il estime qu’il est plus simple d’accuser de « recyclage » que de reconnaître l’attractivité d’un leadership solide.
Selon lui, les sorties d’Ayib Dafé et d’Abass Fall montrent une difficulté à accepter l’approche inclusive d’Aminata Touré.

Pour conclure, M. Sène soutient que la démarche d’Aminata Touré est rationnelle et conforme aux exigences démocratiques.
Elle est aussi nécessaire pour consolider les acquis de la gouvernance.
Elle prépare enfin le Sénégal aux défis majeurs qui arrivent.

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