
La loi d’amnistie n°2024-09 du 13 mars 2024 continue d’alimenter les discussions à l’Assemblée nationale. La proposition d’interprétation, portée par les députés de la majorité présidentielle et introduite par Amadou Ba, suscite de vives réactions. L’opinion publique s’y intéresse fortement.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!La prise de position de Saye Cissé
Lors de son intervention, la députée de Pastef-Les Patriotes, Saye Cissé, a affirmé que cette proposition aboutirait à une adoption. Toutefois, elle a soulevé une question essentielle : qui assume la responsabilité des violences politiques entre 2021 et 2024 ?
Des accusations contre les forces infiltrées
Saye Cissé accuse des forces infiltrées au sein des Forces de défense et de sécurité (FDS) d’avoir tiré à balles réelles sur les manifestants. Selon elle, les responsables ne doivent pas échapper à la justice. Les autorités doivent prévoir des sanctions.
D’autres membres de l’opposition partagent cette analyse. Ils estiment que la justice doit enquêter sur ces violences. Une amnistie sans reconnaissance des torts risquerait d’encourager l’impunité.
Une proposition pour clarifier la loi d’amnistie
Saye Cissé pense que cette proposition éclaircira ces événements tragiques. Elle permettra une lecture plus précise de la loi. Cette clarification évitera les confusions juridiques et améliorera la compréhension des mesures mises en place.
Des analystes politiques prédisent que ce débat influencera les élections à venir. Les citoyens attendent des réponses claires sur la gestion des crises passées. La manière dont le gouvernement gérera cette question pourrait déterminer la confiance de la population envers les institutions.
Ce débat sensible continuera d’animer la scène politique sénégalaise.