Des résultats issus d’une planification rigoureuse

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a souligné que les bons résultats enregistrés cette année dans la lutte contre les inondations au Sénégal ne doivent rien au hasard.

Cette approche proactive s’est traduite par plusieurs rencontres clés.
Ainsi, le Comité national de gestion des inondations (CNGI) s’est réuni le 11 avril, avec pour la première fois la participation des maires, de la société civile et des associations citoyennes.
De plus, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé un Conseil interministériel le 12 mai.
Par ailleurs, le gouvernement a assuré un suivi hebdomadaire en Conseil des ministres et une coordination continue du dispositif.

Le ministre a parcouru plus de 5 000 kilomètres dans dix régions afin d’inspecter les chantiers et d’accélérer la mise en œuvre des travaux structurants.
Ainsi, la stratégie s’est appuyée sur une présence constante sur le terrain.

Des réalisations concrètes sur le terrain

Les chiffres illustrent un travail soutenu et rigoureux :

• Curage de 594 km de canalisations,

• Entretien de 10 hectares de bassins,

• Pompage de 6,7 millions de m³ d’eau,

• Mobilisation de 210 camions hydrocureurs,

• Installation de 10 stations hydrométriques automatiques avec télétransmission,

• Mise en service d’un radar météorologique couvrant Dakar, Mbour et Thiès,

• Construction de 2 bassins de rétention à Kidira (20 000 m³ chacun),

• Réalisation de 8 digues totalisant 15 km, dont 3,5 km de murs de soutènement,

• Stabilisation de 950 mètres de ravinement et construction de 4 passerelles à Thiariack.

Ces réalisations traduisent un effort constant sur l’ensemble du territoire.
En effet, les équipes du ministère ont aussi achevé plusieurs ouvrages à Touba, Keur Massar, Rufisque, Kaolack et Tivaouane.
Grâce à ces interventions, des dizaines de milliers de personnes bénéficient désormais d’un meilleur cadre de vie.
De plus, le budget de la Matrice d’actions prioritaires a augmenté de 2,5 milliards F CFA, soit 50 % de plus dans la loi de finances rectificative.

Une approche intersectorielle pour des solutions durables

Cheikh Tidiane Dièye renforce la coopération avec plusieurs ministères pour accroître la résilience face aux inondations.
Avec le ministère de l’Environnement, il travaille à préserver les zones humides et à les transformer en exutoires naturelles des eaux pluviales.
En outre, en partenariat avec le ministère de l’Urbanisme, il lancera le 23 octobre un Plan de Prévention du Risque d’Inondation (PPRI) pour la zone du Lac Rose.

Le ministre met en place un plan d’entretien permanent des ouvrages de drainage et de pompage.
De plus, il intègre le paramètre d’altitude (Z) dans les lotissements et les autorisations de construire.
Cette mesure vise à éviter les implantations dans les zones à risque et à garantir la durabilité des infrastructures.

Vers une nouvelle culture de la prévention

Pour Cheikh Tidiane Dièye, ces actions illustrent une nouvelle vision de la gestion des inondations, fondée sur la prévention, la coordination et la transparence.

En effet, cette stratégie romp avec la gestion réactive du passé.
Désormais, elle met la planification, la concertation et la responsabilité au cœur de l’action publique.
Ainsi, l’État place la prévention au centre de sa politique hydraulique.

Enfin, le ministre réaffirme la volonté de son département de poursuivre cette dynamique.
Son ambition consiste à pérenniser les acquis et à bâtir un modèle national de gestion intégrée de l’eau et de l’assainissement, durablement au service des populations.

ALMoudiadidtv