0 00 3 min 2 semaines 12

En Corée du Sud, le taux de natalité est très faible. En moyenne, une femme donne naissance à seulement 0,75 enfant dans ce pays d’Asie de l’Est. Cet effondrement de la fécondité serait dû à un déséquilibre entre la vie professionnelle et la vie privée des Sud-Coréens.

Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!

En clair, ils travaillent beaucoup et consacrent peu de temps à leur vie personnelle. Officiellement, la semaine de travail est de 40 heures, mais elle peut atteindre 52 heures à cause des heures supplémentaires.

Moins de travail pour plus d’enfants

En moyenne, chaque Sud-Coréen travaille 1 874 heures par an, soit 130 heures de plus que la moyenne des pays occidentaux.

Face à cette crise de la natalité, le nouveau président, Lee Jae-myung, propose de réduire les horaires de travail. Au lieu de cinq jours ou plus par semaine, les Sud-Coréens ne devraient travailler que quatre jours et demi.

Ils pourront ainsi consacrer plus de temps à leur vie privée et avoir davantage d’enfants. L’objectif du président est d’augmenter le taux de natalité du pays à long terme.

Subventions et allégements fiscaux pour inciter les entreprises

Pour encourager les entreprises à appliquer ce plan, le président promet des subventions et des allègements fiscaux. D’ici 2030, la semaine de travail devrait passer de 40 à 36 heures dans le pays. Les syndicats accueillent favorablement cette réforme.

Ils estiment qu’elle contribuera à « remédier au faible taux de natalité et à la croissance atone » du pays. Le secteur économique, en revanche, reste prudent. Ses acteurs jugent la réforme risquée, car l’économie sud-coréenne n’est pas au meilleur de sa forme. Quoi qu’il en soit, le nouveau président ne compte pas faire marche arrière.