Le chef de l’armée, Thomas Süssli, a donné sa démission fin janvier, selon le journal alémanique. Il devrait rester en poste jusqu’à la fin de l’année.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Le chef du Service de renseignement de la Confédération (SRC), Christian Dussey, a lui donné sa démission quelques jours plus tôt, indique la NZZ. Il devrait rester en fonction jusqu’à fin mars 2026. Plusieurs sources ont confirmé ces informations au quotidien zurichois.
L’Argovien Thomas Süssli, âgé de 58 ans, est devenu chef de l’armée suisse en 2020, après avoir dirigé la Base d’aide au commandement. Le Valaisan Christian Dussey, né en 1965, a lui pris ses fonctions à la tête du SRC en 2022. Il était auparavant ambassadeur de Suisse en Iran.
“Problèmes” au sein du DDPS?
L’annonce de ces deux démissions survient un peu plus d’un mois après que la cheffe du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), Viola Amherd, a annoncé son départ. Elle intervient aussi tout de suite après la publication d’un rapport accablant pour le groupe Ruag MRO, aux mains de la Confédération.
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Invité dans le 12h30 de la RTS, le conseiller national socialiste jurassien Alain Fridez, membre de la commission de la politique de sécurité, dit “ne pas bien comprendre” cette succession d’événements. “Dans une logique institutionnelle telle qu’on en a l’habitude en Suisse, quand le chef du département part, le chef de l’armée et le chef du service de renseignement restent”, dit-il. “On est dans un système où normalement il y a des continuités et puis là, tout le monde part.”