Les 1 000 volontaires de l’Agriculture alertent sur leur précarité
Les volontaires de l’Agriculture en détresse deux mois après leur déploiement
Deux mois après leur déploiement dans les communes rurales, les 1 000 volontaires de l’Agriculture tirent la sonnette d’alarme. En effet, dans un communiqué, ces jeunes formés au Centre national d’entraînement tactique Capitaine Mbaye Diagne de Thiès dénoncent l’absence d’indemnités et le manque d’équipements indispensables à leurs missions.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Affectés sur le terrain pour accompagner les producteurs, les élus locaux et les coopératives agricoles, ils affirment n’avoir reçu ni tablettes connectées, ni équipements de protection, ni moyens de transport ou de communication. Par conséquent, leur travail quotidien est grandement compliqué.
Certains volontaires parcourent de longues distances à pied pour atteindre les zones de production. De plus, d’autres vivent dans une grande précarité, faute d’indemnités pour se nourrir ou se loger. « Nous voulons simplement les moyens de travailler dignement », affirment-ils.
À leur lancement, l’initiative des volontaires de l’Agriculture avait suscité beaucoup d’espoir. Elle visait à renforcer l’encadrement technique des producteurs et à dynamiser les campagnes agricoles. Cependant, le manque de soutien actuel risque de compromettre la réussite du programme.
Ainsi, les volontaires appellent les autorités compétentes à agir rapidement. Ils demandent la régularisation de leur statut, le versement des indemnités promises et la fourniture des équipements nécessaires. En somme, ils rappellent que leur engagement repose sur leur volonté de contribuer au développement rural. Sans un accompagnement concret de l’État, ils ne peuvent remplir efficacement leur mission.
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