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Peter Doyle, ancien cadre du FMI, a révélé un scandale de dette non déclarée dépassant 40 % du PIB sénégalais. Cette annonce continue de susciter de vives réactions. En réponse, Alioune Tine, fondateur du Africajom Center, a dénoncé les défaillances systémiques de l’État. Il plaide pour une réforme urgente des institutions afin de protéger la République.

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Le scandale concerne des emprunts contractés depuis 2019 dans le cadre de programmes du FMI. Leur montant dépasserait de plus de 40 % du PIB les niveaux officiellement annoncés. Cette situation, qualifiée de « pire forme d’aléa moral », risque de peser sur les générations futures. Peter Doyle accuse l’ancien président Macky Sall d’avoir « orchestré la catastrophe ». Il critique également le FMI, dont les équipes auraient négligé des vérifications essentielles.

Alioune Tine analyse sévèrement les causes institutionnelles du scandale. Selon lui, le problème réside dans « l’extrême vulnérabilité de nos institutions ». L’État est trop « partisan », estime-t-il. Des fonctionnaires, parlementaires et juges des organes de contrôle sont souvent loyaux à un homme ou à un régime politique, et non suffisamment à la République.

Cette faiblesse généralisée des contre-pouvoirs a permis au scandale de passer inaperçu. Alioune Tine conclut : « Nos institutions de contrôle financier, administratif, parlementaire et judiciaire ont toutes été défaillantes ».

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